jeudi

Combustion inversée








Exemple d'un mariage de couleurs entre le poêle et son environnement en terre. Il existe la possibilité d'enduire partiellement ou entièrement le poêle.
Construction d’un
accumulateur
inférieur : en plus de
servir de socle au
four à l’étage, une
partie du stockage
et de la restitution
de la chaleur se fait
au rez de chaussée.
Les gaz descendent
de 3 mètres grâce à la puissance du tirage.
Le poêle à combustion inversée est un modèle contre nature.
Chaque nouveau modèle construit provoque à chaque
fois l’étonnement de constater qu’il fonctionne admirablement
bien.
Au détriment d’un tirage un peu moins bon que le modèle finlandais il présente d’indéniables avantages. Parmi ceux-ci :
- La température est mieux répartie et la double peau
(constituant précédemment les conduits de descente des
fumées) devient optionnelle, d’où très peu de joints de
dilatation et plus de possibilités de formes extérieures.
-La 2ème cavité servant de socle, les foyers sont moins
encombrants et les possibilités culinaires et de séchage plus
grandes.
-Ce modèle est économique en matériaux de hautes qualités,
le classant dans les favoris dans la catégorie poêle à faible
énergie grise.


Modèle de combustion inversée avec plaque de cuisson optionnelle



  






PRESENTATION du (PDM) photos







lundi

LES Principes gènèraux

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Le principe du PDM est de stocker dans la masse qui le constitue l'énergie d'un feu d’une à deux heures. Cette énergie est restituée régulièrement et progressivement sur une longue durée, ce qui permet de ne faire qu'une flambée par jour, mais selon la masse et la surface d’échange du poêle, la configuration des pièces à chauffer et le climat, la fréquence des flambées peut varier.
Pour accroître l'efficacité de la flambée, le poêle de masse utilise le principe de la post combustion. Ce principe vise à obtenir une température suffisamment élevée des gaz émis par la flambée pour déclencher leur combustion. Les conditions requises sont une température minimum de 650° et un apport d’air suffisant.
Une fois que des températures élevées sont obtenues, il serait dommage de perdre cette énergie en rejetant directement les fumées dans le conduit de cheminée. Aussi le poêle de masse est-il construit de manière à faire circuler ce flux dans des conduits. Cela permet de diffuser la chaleur dans la masse par conductivité et ainsi de faire passer les gaz de 800 °C à 200 °C avant de les laisser s'échapper dans la cheminée gainée.
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En résumé : Une flambée vive avec un apport d'air suffisant et un combustible bien sec permet d'obtenir un maximum de chaleur qui sera emprisonnée dans le corps même du poêle. Il en résulte des dégagements très peu polluants et une production de cendres minime (de l'ordre d'un seau par mois pour une utilisation journalière).

Les avantages et inconvénients du PDM



Excellent rendement

De tous les appareils de chauffage au bois sans assistance électrique, le poêle de masse a le meilleur rendement. 3 raisons à cela :

Longs conduits et fumées tièdes : Bien que la température de combustion soit supérieure à celle des poêles et inserts, les gaz circulent à travers un circuit de chicanes en réchauffant celles-ci.
Lorsqu’ils pénètrent dans la gaine, ces gaz ont la température juste nécessaire à conserver le tirage (150° contre habituellement 250°).

Fermeture du conduit 21h/24 : Tant que la température d’une habitation est supérieure à celle de l’extérieur, un conduit de cheminée effectue une aspiration constante.
Avec un appareil classique, cette aspiration a lieu jour & nuit.
La sortie d’un poêle de masse est équipée d’un clapet qui sera ouvert en moyenne 3 heures par jour.

Une chaleur en grande partie rayonnante : Hormis la chaleur dégagée par la porte et une éventuelle plaque de cuisson, L’appareil est tiède et émet donc une chaleur rayonnante.
A température égale, la sensation de chaleur est alors supérieure à un chauffage par convection car les rayons infrarouges chauffent les corps et non pas l’air.
De plus, un chauffage par rayonnement ne déplace pas l’air, provoquant ainsi moins de poussières.
Ce mode de propagation évite aussi le brassage des poussières par une masse d'air chauffée par convection. 60 à 80 % de la chaleur d'un PDM est émise par rayonnement tandis que 20 à 40 % l'est par convection. À l'inverse, les poêles ordinaires ou radiateurs (appellation impropre de ce que sont souvent des convecteurs) chauffent à environ 100 % par convection. Une chaleur de 18 °C émise par rayonnement donne une même sensation de confort qu'une chaleur de 21 °C émise par convection. La sensation de chaleur la plus confortable pour l'homme est celle reçue par rayonnement : comparable à celle des rayons de soleil du printemps sur notre corps. L'inconfort du chauffage par convection vient de ce qu'il répartit inégalement les températures (sol froid et plafond surchauffé) et assèche l'air.

Grande inertie et peu de contraintes d'utilisation

De par sa masse et la restitution lente de la chaleur emmagasinée, un PDM présente une grande inertie. Un PDM bien calibré ne va nécessiter qu'une flambée toute les 24 heures, et jusqu’à 48 heures durant la mi-saison.
De plus, grâce à sa combustion très complète et à sa faible consommation de bois, les cendres ne se vident que toutes les semaines.

Côté santé

Les hautes températures obtenues limitent énormément les rejets de particules .Avantage négligeable en milieu rural, des villes tel que Montréal ont été obligées d’interdire tout mode de chauffage à combustible solide pour des raisons sanitaires.

Hiver comme... été !

Les bâtiments disposant d’une bonne masse thermique ont l’aptitude à amortir les variations de température et d’hygrométrie, surtout quand l'isolation a été réalisée pas l'intérieur du bâtiment. Une forte inertie thermique dans un bâtiment est un atout pour le confort d'été pendant le jour, en amortissant les pics de surchauffe.


Mais…

Inertie importante

En début de saison de chauffe, un PDM froid, de par son inertie met longtemps à rayonner. 2 flambées sont nécessaires avant que le régime "optimal" soit atteint ! Cet inconvénient exclut l'utilisation d'un gros PDM pour de brefs séjours ou une utilisation ponctuelle et privilégie les modèles dotés d’une plaque de cuisson.

Puissance limitée



Si l’isolation de la maison est mauvaise, il est préférable d’opter pour un poêle à bois classique. 
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Implantation

Fondations et volume requis

Le volume d'un PDM est par définition assez imposant. Et, avec une masse de plusieurs tonnes, il faut absolument que le sol où repose le PDM soit à même de supporter cette charge. Et si ce n'est pas le cas, il faut entreprendre un travail de renforcement sérieux dans le sous-sol pour que la structure de la maison ne soit pas affectée par le PDM.
À noter cependant que :
- un grand meuble rempli de vaisselle et de livres peut lui aussi peser un poids non négligeable. Par précaution, les fondations supportant le PDM doivent être exemptes de tout soupçon.
- l'encombrement réel d'un PDM est moins anormalement élevé qu'on ne l'imagine quand on prend en considération le périmètre de sécurité à maintenir autour d'un poêle traditionnel. 
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Emplacement centralisé

L'emplacement du PDM doit être centralisé au maximum car il ne chauffe que ce qu'il voit et ce, dans un rayon de 7 à 8 mètres. Ce point est essentiel si on veut profiter au maximum des qualités du PDM. Et nombre d'utilisateurs regrettent de ne pas avoir pensé à l'implantation de leur poêle au départ de la construction ou de la rénovation de leur demeure.
Ceci implique des volumes largement ouverts au rez de chaussée, ou au contraire d'inclure le PDM dans une cloison. En Russie par exemple, il est typique qu’il soit implanté entre quatre pièces, au croisement des cloisons. Il est alors souvent alimenté de la cuisine, où il sert également de cuisinière et de four. Une partie du PDM est alors visible de chaque pièce, et chauffe en conséquence. Bien dimensionner la surface de poêle visible en fonction de la pièce à chauffer (selon la surface de la pièce, son isolation, et son exposition - Nord ou Sud).

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Le bois utilisé

La règle d'or est d'utiliser du bois sec (humidité inférieure à 20%). L'humidité résiduelle du bois utilise énormément d'énergie pour son évaporation (changement de phase).
Le feu doit être vif : il vaut mieux donc mettre des morceaux de bois dur de 6 a 7 cm maximum de diamètre et la section idéale d'une bûche en bois léger (peuplier, saule, sapin, bouleau) est de 8 à 10, voir maximum 12 cm. Plus gros ? A refendre.
Il existe peu de différences entre les essences de bois de chauffage : la valeur thermique/calorifique d'un bois parfaitement sec varie entre 5,1 kWh/kg pour le chêne et 5,3 kWh/kg pour le sapin et le bouleau.
Par contre, plus le bois est léger et moins il laisse de charbons ardents longtemps et mieux ce sera pour le PDM.


L'entretien annuel :

Un PDM correctement utilisé et alimenté avec du bois sec produit très peu de suie par an . L’entretien annuel consiste à faire descendre ce léger dépôt en bas du poêle et à l’aspirer via les trappes de nettoyage.







dimanche

Contact





Haute-Savoie---Jacek Bielawski---jacek.bielawski@feudebois.com --- 07 81 16 60 56